Pour la troisième année, Veuve Clicquot dévoile son baromètre international dédié à l'entrepreneuriat féminin. Couvrant 25 pays, l'étude a pour objectif d'observer et de comprendre l'évolution de l'entrepreneuriat féminin. Le point sur les données concernant la France.
En France, l’entrepreneuriat féminin continue son évolution. C'est ce que démontre la troisième édition du baromètre de Veuve Clicquot. Réalisé auprès de 25 pays, cette étude se base sur les témoignages de 49 000 personnes. D’après le baromètre, la France fait partie du top 15 où il fait bon d'entreprendre et se classe 11e pour l'entrepreneuriat féminin. En revanche, la part des entrepreneures françaises est toujours inférieure à celle des hommes. 16 % des femmes sont entrepreneures contre 27 % des hommes. Une légère augmentation de 2 points par rapport au précédent baromètre, publié en 2021. Du côté des porteurs de projet, les hommes sont plus désireux que les femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat (45 % contre 35%).
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Qu'est-ce qui motivent les femmes à se lancer ? Pour une grande majorité (87 %), devenir entrepreneure c’est être avant tout son propre patron tandis que pour 77 % des répondantes, se lancer dans l'entrepreneuriat permet de développer ses propres valeurs et croyances (77%). Pour certaines femmes, l’entrepreneuriat c'est aussi une expérience merveilleuse (47%) ou une expérience enrichissante sur le plan social (46%). L’argent n’est pas la motivation principale.
Des craintes et des freins encore prégnants
Si l'envie d'entreprendre est là, la peur de l’échec est elle aussi bien présente. Un sentiment qui s'avère d'ailleurs plus fort chez les femmes que chez les hommes puisque 58 % des répondantes craignent l'échec (vs 54 % des hommes) et 46 % des femmes pensent que c’est plus risqué de créer une entreprise. Dans l’entrepreneuriat, les femmes feraient face à plus de freins que leurs homologues masculins. Pour 6 entrepreneures sur 10 estiment qu'il est plus difficile d'entreprendre pour les femmes. Trouver un financement serait tout aussi compliqué selon 57 % des répondantes.
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L’aspect familial serait également impacté. 71 % entrepreneure jugent aussi qu'il est plus compliqué d’avoir un équilibre entre la vie professionnelle et familiale. Pour surmonter leurs peurs, les femmes entrepreneures doivent adopter une personnalité plus masculine. La moitié des répondantes pensent qu’il est nécessaire de se comporter comme les hommes pour réussir dans l’entrepreneuriat et 67 % des femmes entrepreneures estiment devoir faire preuve d'une plus grande autorité pour réussir.
